vendredi 10 avril 2020

des liens pour mes vidéos


Confinement exige, j'ai décidé de soulager les pauvres parents exsangues en me chargeant de l'histoire du matin, du milieu de matinée, d'avant la sieste, du goûter, du soir, de la nuit (barrer les mentions inutiles si vous avez la chance d'avoir des enfants pas trop exigeants)






vendredi 10 janvier 2020

Madame KIKI, prof de liv'

Régulièrement, je reçois des mails de personnes qui écrivent des textes et qui, ne recevant pas de réponses d'éditeurs, ou n'osant tout simplement pas envoyer leurs histoires en l'état, me demandent de bien vouloir les lire pour avis.
Ca me pose souci parce que je ne suis pas éditrice. Le fait que j'écrive ne fait pas de moi une bonne éditrice. J'ai bien du mal à critiquer mes propres textes et, au moment de cliquer sur "envoyer" à l'éditeur, en général, ma tête , c'est à peu près ça : 



Mais bon, je peux tout de même livrer quelques trucs que mes collègues auteurs pourront probablement valider :
- J'ai maintenant intégré les "normes" de l'édition. En gros, je sais si je suis en train d'écrire un album, pour quelle tranche d'âge, un roman, avec le nombre de signes approximatif... Ca n'a l'air de rien mais c'est très important. Le choix du vocabulaire, des structures de phrases, de la longueur du texte se fait à mesure de l'écriture, c'est très difficile de transformer un texte long et complexe en album pour les 3/5 ans. Or, souvent, les personnes qui m'envoient leurs histoires n'y ont pas vraiment réfléchi et donc, leurs textes sont "incasables " pour un éditeur. En plus, dans les grandes maisons d'édition, chacun a son domaine : albums, premiers romans etc... Ce genre de texte a du mal à atterrir sur le bon bureau. Donc, petit conseil : sachez ce que vous écrivez et pour quel public. 
S'il s'agit d'un album :
- penser à la longueur : ca doit être court ! (méfiance : plus c'est court, plus l'exercice est complexe, on doit condenser au max et ne pas céder au plaisir de ses propres mots !)
- Plantez la présentation en quelques phrases. Une présentation trop longue n'est pas de bon augure, si c'est trop compliqué, la situation n'est pas forcément bien choisie.
- Quel est le problème du héros ? (le héros a toujours un problème)



- Va-t-il réussir à le résoudre ? (oui ou non : si oui, comment, si non, pourquoi ? seul ? avec de l'aide ? Il ne doit pas rester passif, la solution ne doit pas venir d'autrui, sinon, il est spectateur, pas héros)
- Que va-t-il apprendre ? (s'il n'apprend rien, quel est l'intérêt de l'histoire ?)
- Supprimer tout ce qui n'est pas indispensable à l'histoire : ce n'est pas un roman. L'album est un genre particulier, on reste focalisé.
- Penser à l'illustration : ne pas tout situer dans un même lieu par ex pour ne pas lasser l'enfant (et l'illustrateur !)





- Accepter d'effacer des paragraphes entiers qu'on trouvait très sympas, marrants, poétiques s'il s'avère qu'ils ne sont pas indispensables (ça fait maaaaal !)

Si c'est un roman :
- Ben, à peu près pareil, mais penser à faire des chapitres. Là, vous pouvez vous lâcher dans les personnages secondaires (un peu !). Restez quand même groupir !
- Accepter de renoncer à une histoire. Elle n'est pas perdue. la personnalité du héros refera peut-être surface dans un autre texte, le contexte se retrouvera dans un autre album, la problématique sera traitée autrement. Sinon, elle tombera dans les limbes à tout jamais, c'est le jeu... (j'en ai fait un roman : "La fin de l'histoire"). Se dire qu'on n'est pas ses histoires, abandonner tout ego dans ce domaine, sinon, on est foutu (tant de refus, tant d'échecs, tant de pages blanches, il faut savoir accueillir les petites joies comme des grandes).




Voilà ! Ca vous parle ?
Bon travail !

mardi 5 février 2019

Des vidéos


Je ferais dire à tous ceux qui prétendent que depuis j'ai beaucoup vieilli :
MEME PAS MAL !





dimanche 2 septembre 2018

Le chevalier Arthus...

Qu'est-ce que je me suis amusée à l'écrire, celui-là !
Et que je t'ai mis des anecdotes de copines (qui, parmi vous sait dessiner les "Moineteguettes" ? - voir en bas)
Et que je t'y ai balancé de la légende arthurienne (il a perdu son "Précis", il y a un petit monstre désagréable, Biloum et tout et tout).
Et surtout, j'y ai inventé des épreuves pour les petits lecteurs. Et c'est là que je me suis le plus éclatée : j'y ai glissé des jeux d'écriture que j'aurais aimé trouver, il y a ... Pfiouuuuuu;;; quand j'avais sept ans.
Par exemple, inventer des insultes, parler en vers, créer des messages de fumée...
Le lecteur est invité à aider les héros dans leur quête, il leur faut écrire, dessiner, tracer des chemins, bref, être actif et créatif.
En fait, en y réfléchissant, je n'ai guère fait plus que ce que je propose en ateliers d'écriture.
Mais là, il y a des illustrations, un univers joyeux et de jolis messages : la liberté, le libre arbitre, la solidarité. Et bien sûr, c'est la lecture qui permet tout ça.

Pour les petits, les grands et pour Pakrichia (gue k'aimeuuuu) : un Moineteguette.


mardi 20 février 2018

Mon petit pot de colle


Aînée de la famille, j'ai longtemps caressé le rêve merveilleux de perdre ma soeur. Ma soeur, ma trop jolie petite mignonnette, toujours derrière mes couettes. Mon petit boulet attaché à mes chevilles ailées, elle m'empêchait...
Mais un jour, elle a vraiment été perdue.  Dans un grand magasin : les Nouvelles Galeries, à Nancy.
Ce jour-là reste mon premier souvenir d'empathie : la pauvre petiote, comme elle devait avoir peur, comme elle devait être terrorisée, sans sa maman et sa grande soeur !!!! A tous les coups, elle était en larmes, recroquevillée dans un coin... Enfin, moi c'est ce que j'aurais fait !
On l'a retrouvée.
Elle trônait sur un comptoir en bois, tous sourires, entourée de vendeuses qui lui avaient offert des bonbons et qui lui faisaient moult mamours et compliments. La traîtresse !
Alors, en plus de l'empathie, j'ai aussi expérimenté la désillusion. 





MON PETIT POT DE COLLE

Kaléidoscope
Juliette Lagrange (Illustrateur)
3 À 5 ANS
ALBUM
Ma petite soeur, je l'ai tout le temps sur le dos. Elle veut tout faire exactement comme moi. Alors, j'ai décidé de la perdre. Ahhh... à moi la liberté ! Euh... mais où suis-je ? Je me suis PERDUE !

jeudi 9 novembre 2017

SIMONE !!!!!

Simone et les bébêtes ou "le cercle des bébêtes disparues"

L'idée de départ, c'est le conte philosophique.
Simone (pourquoi Simone ? Tu veux VRAIMENT le savoir ? Ok, rendez-vous tout en bas !), Simone, donc est une petite fille qui se retrouve face à des questionnements, des révoltes, des colères, des chagrins. heureusement, elle a des doudous : un Yéti tuttivore, une licorne, un dragon et un Doudoumoche. La nuit, ces peluches prennent vie et l'emmènent vivre une aventure qui répondra (ou pas !) aux problèmes de la petite fille.
Autant le dire tout de suite : je me suis lâchée ! Il y a des forêt de trébuchardes, des graines d'arc-en-ciel, des monstres acrobates et des tétines engluantes. Heureusement, mon éditrice de compète a géré le flux des inventions folâtres !
Deux tomes sont parus, deux autres sortiront en fin d'année. Avec l'incroyable Delphine Renon aux palettes.



Simone : hommage à ma mémère, à la maman de mon chérimari et à la seule, l'unique Simone Veil.
Tu veux savoir comment j'ai raté ma rencontre avec elle ? Eh bien, un jour, au "Livre sur la place" de Nancy, je me rends aux toilettes des auteurs pour faire pipi pour me repoudrer le nez. Et qui je vois, sortant des cabinets ? Hein ? Qui ? Simone Veil !!!!!! Herself, tranquille Mimile, elle se pomponne Momone. Elle réajuste sa jupe à carreaux, se lave les mains.... Et moi, je voudrais lui causer, lui dire merci, pour nous, les femmes, saluer son courage, lui... Elle refait son chignon, je la fixe bêtement, sans rien oser dire. Un dernier réajustement de son corsage et elle sort... Vite, vite, parle-lui Christine, allez... Mais comme dans la chanson de Cloclo, elle s'en va, allons insisteuuuuu, elle est partie. Si elle est partie, alors...
Alors, je m'en veux encore d'avoir manqué d'audace.  Pour me consoler, je me dit qu'au moins, j'ai fait pipi, je me suis repoudré le nez dans le même WC qu'elle...

Les abus faits aux enfants, oser en parler !

 Avant, à la question posée systématiquement en classe : "Pourquoi écrivez-vous pour les enfants ?", je répondais de façon que j...